JOURNEE D’INFORMATION ET DE COMMUNICATION SUR LA FILIERE SUCRIERE AU NIVEAU DE LA REGION DU GHARB CHRARDA BENI HSSEN

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JOURNEE D’INFORMATION ET DE COMMUNICATION SUR LA FILIERE SUCRIERE AU NIVEAU DE LA REGION DU GHARB CHRARDA BENI HSSEN

La Direction Régionale de l’Agriculture du Gharb-Chrarda-Béni Hssen a organisé, le jeudi 19 juin 2014 en son siège à Kénitra, une journée d’information sur la filière sucrière. Cette journée, qui entre dans le cadre de concertation et de communication entre les différents acteurs et partenaires de la filière sucrière, a pour objectif de faire une mise au point sur la situation actuelle des cultures sucrières au niveau régional, les contraintes posées et les actions mises en œuvre pour leur développement.

Ont participé à cette journée, les représentants des organismes suivants :

  • –  La Chambre d’Agriculture Régionale ;
  • –  La Confédération Marocaine de l’Agriculture et du Développement Rural (COMADER);
  • –  La Fédération Interprofessionnelle Marocaine du Sucre (FIMASUCRE);
  • –  L’Association des Producteurs des Plantes Sucrières du Gharb (APPSG);
  • –  Les Sucreries du Gharb (Groupe SURAC-SUNABEL) ;
  • –  La Wilaya de la Région Gharb-Chrarda-Beni Hssen ;
  • –  Les Provinces de Sidi Kacem et Sidi Slimane ;
  • –  Le Conseil Régional Gharb-Chrarda-Beni Hssen ;
  • –  Les Conseils Provinciaux de Kénitra, Sidi Kacem et Sidi Slimane ;
  • –  Les Directions Centrales du MAPM (DF et DDFP) ;
  • –  La Direction Régionale de l’Agriculture du Gharb-Chrarda-Beni Hssen (DRA-GCBH)
  • –  L’Office Régional de Mise en Valeur Agricole du Gharb (ORMVAG).
  • –  La Direction régionale de l’Office National de Sécurité Sanitaire des Produits

    Alimentaires (ONSSA);

  • –  Le Centre Régional de la Recherche Agronomique de l’INRA ;
  • –  La Direction régionale de l’Office National du Conseil Agricole (ONCA) ;

    Lors de cette journée, Mr. El Mahdi ARRIFI, Directeur Régional de l’Agriculture et de l’ORMVA du Gharb, a présenté un exposé détaillé sur les points suivants :

    1. Réalisations des cultures sucrières au cours des dix dernières campagnes et contraintes à leur développement;
    2. Mesures incitatives pour le développement de la filière sucrière ;
    3. Etat d’avancement de la campagne sucrière actuelle 2013/2014 ;
    4. Dispositions prises pour le démarrage de la prochaine campagne sucrière 2014/2015 ;
    5. Situation des dossiers de subvention des nouvelles plantations de la canne à sucre ;
    6. Endettement des agriculteurs vis-à-vis de l’ORMVA du Gharb pour utilisation de l’eau

      d’irrigation et facilités accordées pour sa résorption ;

    7. Projets d’irrigation actuels et futurs et leur impact positif sur l’avenir des cultures

      sucrières dans la région.

    Les discussions ont été axées particulièrement sur la régression de la canne à sucre à cause de sa faible productivité et son coût de production élevé, la subvention accordée par l’Etat aux nouvelles plantations de la canne (6000 DH/ha), l’endettement des agriculteurs vis-à-vis de l’ORMVA du Gharb relatif à l’eau d’irrigation et l’absence de transparence dans les relations des sucreries avec les agriculteurs, notamment la déduction des avances sur les cultures etla fixation des prix des intrants et autres.

Le directeur de la DRA a expliqué aux participants qu’un diagnostic approfondi a été réalisé dans le cadre du comité technique régional des cultures sucrières. Ce diagnostic a abouti à l’identification des contraintes réelles auxquelles font face les cultures sucrières dans la région, ainsi que la présentationde solutions appropriées permettant la relance de ces cultures,à mettre en œuvre parles différents partenaires concernés (sucreries et APPSG).

Parmi ces contraintes, l’endettement des agriculteurs vis-à-vis de l’Office du Gharb pour l’eau d’irrigation. A ce sujet, le DRA a rappelé la stratégie de l’Office en matière de recouvrement des créances d’eau d’irrigation, qui accorde des facilités de paiement pour l’ensemble des endettés sur la base de la capacité de paiement de chaque agriculteur. Le Directeur Financier du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime a ajouté que ce Ministère a pris toutes les dispositions nécessaires pour l’aboutissement de la décision d’exonération des majorations de retard avec un rééchelonnement des dettes. Cette décision est en cours de validation par le Ministère des Finances.

Par ailleurs, il a été signalé que toutes les mesures ont été prises par le Ministère de l’Agriculture pour entamer dans une semaine l’opération de paiement de la subvention accordée aux nouvelles plantations de canne à sucre par le Crédit Agricole du Maroc, qui a reçu une première vague de décisions de subvention concernant 200 agriculteurs. Ceci a été possible grâce aux grands efforts déployés par le Guichet Unique de l’ORMVA du Gharb qui a pu traiter tous les dossiers de subvention durant une période très courte entre fin mars et début juin 2014.

Le représentant de la FIMASUCRE a rassuré les représentants des agriculteurs que des efforts seront accomplis par le groupe des sucreries SURAC-SUNABEL pour satisfaire les doléances des agriculteurs.

Concernant les perspectives, les participants ont été unanimes sur la nécessité de sauvegarder les cultures sucrières et améliorer leur attractivité dans le Gharb, y compris la canne à sucre. Cela ne peut être atteint que par :

– Le rétablissement de la confiance entre les sucreries et les agriculteurs dans le cadre d’une démarche gagnant-gagnant.

– La mise en œuvre de la convention recherche et développement signée le 9 Avril 2014 entre l’ORMVA du Gharb, la FIMASUCRE et l’APPSG qui a comme objectif la production des boutures certifiées de canne à partir des variétés performantes capables d’améliorer la rentabilité et la compétitivité de la canne. Ces variétés performantes, au nombre de cinq, sont actuellement disponibles au niveau du Centre Technique de la Canne à Sucre de l’ORMVA du Gharb ;

– La saisie de l’opportunité offerte par les projets de reconversion collective à l’irrigation localisée en cours de réalisation pour la réintroduction de la canne à sucre dans les secteurs concernés, à même de permettre une augmentation substantielle des rendements avec moins d’eau.

– Le renforcement de l’encadrement et l’accompagnement des agriculteurs, notamment par les sucreries et l’ONCA pour la maitrise des techniques de conduite des cultures sucrières.

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